Claude DEBUSSY
et la
Rapsodie avec saxophone
(partie 1)
Jean-Marie Londeix, (janvier 2014)
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Significative est l’histoire de la Rapsodie pour orchestre avec saxophone principal de Claude Debussy, composée à Paris, de 1903 à 1908, œuvre singulière et unique montrant les difficultés d’un instrument à s’intégrer dans un monde organisé sans lui, comme le violon, cinq siècles plus tôt.
Destinée de la Rapsodie avec saxophone.
Claude Debussy, naquit le 22 Août 1862.
En 1900, à court d’argent, le compositeur accepta la commande d’une œuvre concertante avec saxophone, émanant d’Elise Hall, présidente fondatrice de l’Orchestral Club de Boston, femme originale qui, dira-le compositeur, « non contente d’être Américaine, se donne le luxe bizarre de jouer du saxophone » (Claude DEBUSSY, lettre à André Messager, du 8 juin 1903.). La pièce de type espagnol, souhaitée par la commanditaire, commencée en 1903, composée par intermittence et sans enthousiasme aucun, ne sera livrée que cinq ans plus tard, sous le titre ambigu d’« Esquisse d’une Rapsodie mauresque, pour orchestre et saxophone principal ». L’œuvre qui n’a de mauresque que le titre primitif, ne fut créée qu’après la mort du compositeur, et pas par la dédicataire.
Le 17 août 1903, Debussy céda l’œuvre en projet aux éditions Durand, sous le titre : « Rapsodie pour saxophone et orchestre » [sic]. Le contrat d’édition précise : « La présente vente et cession est faite moyennant la somme de Cent francs » (soit près de 38.000 euros).
Deux ans plus tard, le 11 septembre 1905, le compositeur avertissait Jacques Durand : « Madame E. Hall –la femme saxophone- me réclame poliment sa fantaisie. Je voudrais bien la contenter, car elle mérite une récompense pour sa patience de peau-rouge ».
L’œuvre ne fut finalement achevée qu’en 1908, et envoyée en 1911 à la commanditaire. Durand en fit une copie que nous n’avons pu jusque-là consulter. Le manuscrit olographe signé de Debussy a pour titre : « Esquisse d’une Rhapsodie mauresque pour Orchestre et Saxophone principal à Madame E. Hall – 1901-1908 ». Ce manuscrit est actuellement en dépôts à la Bibliothèque du New England Conservatory de Boston. Quatorze mesures après le n° 9 (soit à partir de la modulation), manquent vingt-deux mesures d’accompagnement. Si l’on considère ce “blanc” d’un passage déjà noté, on remarque qu’il n’enlève rien à la cohérence de la partition. Facile à compléter, il ne permet pas de dire que l’œuvre est inachevée.
Debussy mort à moins de 56 ans, le 25 mars 1918, sa veuve, Emma se mit en devoir de faire jouer et publier ses œuvres inédites. Elle chargea Jean Roger-Ducasse, compositeur ami de la famille et bordelais comme elle, de mettre en ordre la Rapsodie.
Le procédé n’était pas exceptionnel. De son vivant, Debussy désireux d’être déchargé d’un fastidieux travail « de copiste » et de correcteur, avait lui-même chargé André Caplet, Henry Busser, ou Charles Kœchlin de faire cette opération de clerc. Roger Ducasse était parfaitement désigné pour cette simple mise au propre. Fervent Debussyste estimé du maître qui jouait volontiers avec lui du piano à quatre mains, parfois en concert, Roger Ducasse était reconnu comme accompagnant élégamment ses mélodies. Il accomplit scrupuleusement sa tâche, qui permit la publication de la Rapsodie par Durand et la création de l’œuvre d’abord à Paris, puis à Philadelphie.
Lors du concert de Paris, salle Gaveau, avec la Société Nationale sous la direction d’André Caplet, le 11 mai 1919, le saxophoniste, Yves Mayeur, clarinette-basse jouant éventuellement du saxophone dans l’orchestre de l’Opéra, ne fut pas mentionné au programme. Il fut confondu par la presse qui cherchait à le connaître, avec Louis Mayeur, son oncle mort vingt-quatre ans plus tôt… Rendant compte du concert, le critique du Courrier Musical écrivit : « La Rapsodie pour orchestre et saxophone du regretté Claude Debussy n’a nullement, comme bien vous pensez, l’allure d’une œuvre concertante ; elle se présente bien plutôt comme un tableau orchestral dans lequel l’instrument principal s’impose surtout par le caractère si particulier de son timbre bien que les passages de virtuosité ne lui soient pas ménagés. Par l’importance de ses proportions, la richesse de son coloris, la saveur rare de sa qualité musicale, cet ouvrage qui s’apparente aux meilleurs qu’ait écrit son auteur, est digne des Nocturnes et des Images »(«Courrier Musical », n°11 du 1er juin 1919). Appréciations corroborées par Roger Ducasse qui écrivait à l’un de ses correspondants : « il y a là toute une grande page bien charmante et avec une ligne mélodique qui rappelle l’adagio du Quatuor à cordes, manière que Debussy a trop souvent abandonnée… Il m’amuse de m’imprégner de sa façon de traiter les instruments, façon qui ne sera jamais la mienne : il voyait des sentiers, je vois des grandes routes. On s’y perd plus facilement…»( Roger DUCASSE, partie inédite d’une lettre à son ami André LAMBINET, datée du 6 mai 1918.) .
Pierre Kunc, debussyste de la première heure ne pouvant comparer cette « œuvre chatoyante, toujours poétique » à nulle autre, loua les capacités du « grand artiste à se renouveler et de se varier » .(Pierre KUNC : Le Monde Musical n° 6 de Juin 1919, p. 169.). Ainsi, en 1919, ce critique devenait le premier, à accorder à cette partition posthume les mérites d’un renouvellement étonnant de la part du génial auteur de Prélude à l’après-midi d’un faune, de Pelléas et Mélisande, de La Mer et de Jeux.
Le concert à Philadelphie fut donné le 22 avril 1927 par Frédéric Parme (clarinettiste-basse français, spécialisé dans le saxophone) et l’Orchestre Leopold Stokowski .(Harry R. GEE : « Saxophone Soloists and Their Music 1844-1985 ». Indiana University Press,(1986))
Ces exécutions, de part et d’autre de l’Atlantique n’améliorèrent pas la connaissance de l’œuvre. Elles ne modifièrent en rien la conviction des biographes du compositeur répétant à l’envi que l’œuvre inachevée était due à Roger Ducasse.
Les saxophonistes eux-mêmes, déroutés par l’absence de virtuosité, et par le rôle incident du saxophone, ne s’opposèrent pas à cette assertion. Déroutés par la nature singulière de l’œuvre ils s’en désintéressaient. Marcel Mule la joua très rarement, de même que Sigurd Rascher qui se crut tenu de la faire « arranger »… inaugurant alors une habitude qui deviendra désastreuse quand la musique du grand maître tombera dans le domaine public.
Je faillis succomber moi-même à ce travers jusqu’au moment où je fus convaincu de la paternité indiscutable de l’œuvre.
Genèse de la Rapsodie avec saxophone.
Le 31 mars 1903, Debussy écrivait à sa femme, Lilly : « Figure toi que Longy et la dame au saxophone sont à Paris ! Longy [talentueux musicien français, conseiller et ami de Mrs Hall] est venu me voir et quoiqu’il ait été cordial, je sens qu’il ne faut pas les faire attendre trop longtemps ; j’essaie donc de finir ce sacré morceau le plus vite possible. (…) Cela se complique de ce que je voudrais faire quelque chose de très bien pour récompenser ces gens d’avoir tant attendu »
La semaine suivante, Debussy confiait à André Messager : « Je ne sais si vous avez du goût pour cet instrument, quant à moi, j’en ai oublié la sonorité spéciale à tel point que j’ai du même coup oublié la commande. Mais la ténacité des Américains est proverbiale et la dame au saxophone a débarqué il y a huit ou dix jours à Paris, au 58, rue Cardinet, me demandant des nouvelles de son morceau. Naturellement, je lui ai affirmé qu’après Ramses II, c’est la chose à laquelle je pensais le plus. Tout de même, il a fallu s’y mettre, et me voilà cherchant désespérément les mélanges les plus inédits, les plus propres à faire ressortir cet instrument aquatique( Ernst-Günter Heinemann note que l’expression pourrait faire allusion à la ressemblance entre le saxophone et l’hippocampe) … La chose s’appellera Rhapsodie orientale » (DEBUSSY à André MESSAGER, lettre du 8 Juin 1903).
Le mois suivant, Debussy soucieux de saisir la personnalité intime du saxophone écrivait à Pierre Louÿs : « Excusez-moi… depuis quelques jours, je suis : l’Homme-qui-travaille-à-une-fantaisie-pour-saxophone-alto-en-mi-bémol (…). Étant donné que cette Fantaisie est commandée, payée, mangée depuis plus d’un an, il me semble que je suis en retard ? – D’abord, ça ne m’amusait que très peu (…). Le saxophone est un animal à anche dont je connais mal les habitudes. Aime-t-il la douceur romantique des clarinettes ou l’ironie un peu grossière du sarrussophone (ou [du] contre-basson) ? Enfin, je l’ai fait murmurer des phrases mélancoliques, sous des roulements de tambour militaire. Le saxophone, comme la grande-duchesse, doit aimer les militaires… – le tout s’appelle Rhapsodie arabe… » ( DEBUSSY à Pierre LOUŸS, lettre du début Août 1903.)
Le ton blagueur cache pudiquement de sérieuses interrogations. Debussy reconnaît les possibilités vocales d’un instrument de plein air, qu’il pressent capable d’être subtil en concert. Loin d’en faire, un instrument de « fantaisies”, producteur d’arpèges véloces et d’élans héroïques, le compositeur traite le saxophone de manière vraiment personnelle, illustrant prudemment l’avis que Berlioz exposait en 1844, dans son Traité d’instrumentation: « Ces nouvelles voix données à l’orchestre possèdent des qualités rares et précieuses, douces et pénétrantes dans le haut, pleines, onctueuses dans le grave. Leur médium a quelque chose de profondément expressif… Les saxophones peuvent figurer avec un grand avantage dans tous les genres de musique, mais surtout dans les morceaux lents et doux”.
Ce sont ces qualités intrinsèques de l’instrument, jusque-là inexploitées, que Debussy retient, durant une période des plus douloureuses de sa vie.

Il divorçait dramatiquement d’avec Lilly Texier ; divorce prononcé le 2 Août 1905 après six années de mariage. Le suicide manqué de la jeune femme qui suivit, divisa nombre des amis du couple et scandalisa l’opinion. « Pour le Tout-Paris, Debussy avait quitté son épouse pour vivre avec une femme riche » (François LESURE : « Claude Debussy ». Edit Fayard 2003, p.269) , Emma Barsac, femme d’un banquier, qu’il avait rencontrée deux ans plus tôt.
Originaire de Bordeaux, Emma Moyse, elle-même divorcée d’un riche négociant était mondainement assez connue (François LESURE : « Claude Debussy ». Edit Fayard 2003, p.272) . « on trouvait dans son salon, rue de Berri, les meilleurs élèves de la classe de composition de Gabriel Fauré, Charles Koechlin, Roger Ducasse, Maurice Ravel » (J-M. NNECTOUX, « Fauré. Les voix du clair obscur ». 1900 p. 191) . Dotée d’une jolie voix de mezzo-soprano c’est à elle que Debussy avait dédié en 1904 ses Chansons de France.
Durant cette difficile période, Debussy fut très souvent éloigné de sa table de travail. « Mes personnelles tragédies domestiques m’ont fait perdre du temps, et m’ont mis en retard pour tout ce que j’avais à faire. En outre (pris dans un état de lutte entre la musique et moi-même), j’ai été très long à me remettre à travailler »(Lettre de Debussy à Édouard Colonne, du 27 août 1905. ).
Malgré ces troubles, Debussy composa entre 1903 et 1909 plus d’une douzaine de partitions dont La Mer –Trois esquisses symphoniques (son œuvre la plus importante depuis Pelléas) ; Danse sacrée et danse profane pour harpe chromatique ; « Trois Chansons de France », « Le promenoir des deux amants » d’après Lhermitte, une musique de scène pour Le Roi Lear de Shakespeare, « L’Isle joyeuse », « Images » (1905) « Children Corner» (1906-08)…sans compter une dizaine d’autres projets abandonnés par la suite.
Á cette époque, le saxophone n’était pratiquement utilisé que dans les fanfares et orchestres militaires, pour les concerts populaires de plein air ou de kiosque à musique. Sa nature artistique profonde et originale ne s’était pas encore révélée. L’instrument sans répertoire remarquable, était ignoré sinon moqué des distingués mélomanes. Pour nombre de musiciens professionnels et d’admirateurs de Debussy, s’occuper en 1905 du saxophone ne pouvait être qu’étrange… (Rappelons que l’instrument ne sera introduit dans le jazz qu’à la fin de la Première Guerre mondiale, vers 1918).
La Rapsodie finalement achevée puis jouée des deux côtés de l’Atlantique fut progressivement oubliée, sinon négligée…
oOo
Au début des années 1960, nourri de l’admiration que j’avais pour le compositeur j’entretenais une tendresse toute particulière pour cette œuvre, malgré sa forme frustrante, dû croyais-je à l’ignorance qu’avait Roger Ducasse du saxophone.
Le centième anniversaire de Debussy approchant et les éditions Durand préparant un catalogue exhaustif de ses œuvres, il me parut opportun de faire réaliser une nouvelle version de la Rapsodie plus satisfaisante pour le saxophone. C’est en bafouillant de timidité que je me présentai à M. Raveau le directeur, à qui j’exposai respectueusement mes désirs.
M. Raveau nia immédiatement l’intervention conséquente de Roger Ducasse, assurant que dans ce cas, son nom serait mentionné sur la partition… J’insistai. Pour mettre un terme à la discussion, M. Raveau demanda qu’on lui apporte les duplicata de chèques établis à la date que je lui indiquais. Un chèque ayant bien été remis en 1919 au compositeur bordelais pour « travaux effectués sur partition de Debussy« . Le principe d’une révision de la Rapsodie fut admis.
M. Raveau me proposa de réaliser le nouvel arrangement. Je me récusai. Alfred Désenclos, entrant opportunément dans le bureau, nous lui proposâmes de faire ce travail. Il accepta à condition de travailler à partir du manuscrit original de l’œuvre.
Le manuscrit étant à retrouver dans les archives de l’éditeur, les choses en restèrent là.
En 1969, je fus engagé par Dimitri Kabalevsky à faire une importante tournée de concerts et de récitals en URSS. La Rapsodie de Debussy, devait être programmée par le Philharmonique de Moscou, sous la direction du prestigieux Kirill Kondrachine.
Je demandai à M. Raveau où en était le projet d’arrangement de l’œuvre. Il me répondit par lettre : « après les recherches que nous avons faites avec le concours de Mr. Désenclos, il ressort que l’orchestration de la Rhapsodie pour saxophone a bien été écrite par Claude Debussy lui-même. Par conséquent, nous avons abandonné notre projet de publier un nouvel arrangement de cette œuvre » ( Lettre de A. Raveau à Jean-Marie Londeix, du 21avril 1969.) .
Ma déception fut vive. Un peu plus tard, j’appris de Georges Gourdet que le manuscrit déposé à la B. N. était de la main de Roger Ducasse et non pas de celle de Debussy. Je le dis à M. Raveau qui, sans évoquer le manuscrit englouti dans les archives de la Maison Durand, promit de faire une sérieuse étude des écritures, étonnamment ressemblantes.
Avant de nous quitter, il m’offrit les deux tomes, des « Quelques souvenirs d’un éditeur de musique », publiés par son prédécesseur, Jacques Durand, avec l’espoir que j’y relève des notes éclairantes à propos de la Rapsodie…
Je n’en trouvai aucune.
En juin 1976, Mme Cobb, fondatrice du Centre Claude Debussy à St-Germain-en-Laye, me montra une photocopie du manuscrit olographe de Boston envoyé à Elise Hall par Debussy. Je pouvais enfin lire le manuscrit authentique de l’œuvre ! L’édition réalisée en 1919 par Durand lui était effectivement fidèle.
Frustré du rôle secondaire donné au saxophone par Debussy, j’étais à nouveau déçu et curieux de comprendre le pourquoi de cette œuvre singulière.
Plusieurs années passèrent…
En 1993, William Street qui venait de consacrer sa thèse de doctorat à Elise Hall, m’envoya la photo-copie du manuscrit de Boston, signé de Debussy. Je pouvais désormais l’étudier à mon gré ( Manuscrit déposé à la bibliothèque du New England Conservatory de Boston ).
L’œuvre est titrée : « Esquisse d’une Rapsodie moresque pour orchestre et Saxophone principal à Madame E. Hall, avec l’hommage respectueux de Claude Debussy (1901-1908) » Suivent quatorze pages numérotées. La musique est écrite sur trois ou quatre portées, avec des indications précises d’instrumentation, d’articulations et de nuances. Les interventions du saxophone sont explicitement indiquées. Entre les pages 11 et 12, les mesures allant de 309 à 334 sont sans accompagnement,
Ce sont vraisemblablement ces quatre lignes en partie blanches, avec le terme « Esquisse » dans le titre de l’œuvre, qui abusèrent certains musiciens, et firent considérer la Rapsodie comme inachevée. En réalité, ces quatre lignes précédemment traitées dans la partition, sont volontairement restées en blanc, Debussy, à son habitude, « se refusant à écrire ce que le copiste pouvait écrire à sa place »…
Maintenant assuré de l’authenticité de l’œuvre, je m’obligeai à l’étudier de telle sorte que j’arrive à comprendre « pourquoi » le génial compositeur avait utilisé le saxophone de cette façon et pas d’une autre.
Considérations personnelles.
« Esquisse », désigne aujourd’hui soit une chose à l’état de projet, soit, suivant son sens premier, « un ensemble de notations fixant l’impression première dans son caractère instantané » (Michel FLEURY, « L’Impressionnisme et la Musique ». FAYARD, 1996, p.174-175) Il suggère plus qu’il ne conclue (Encyclopædia Universalis Vol. 18 p. 647) .
Ce sont ces dernières acceptions qu’a manifestement retenu Debussy qui, à la même époque, emploie le mot « esquisse » dans le titre de « La Mer – Trois Esquisses symphoniques », et dans « Cahier d’esquisses » pour piano, pièce dans laquelle est inaugurée l’écriture du piano sur trois portées.
Quoique moins vague, le terme « rapsodie » (francisé par le compositeur), est lui aussi à double sens. ll évoque l’antique rhapsôdos qui allait par monts et par vaux, chantant de ville en ville, et désigne « une pièce instrumentale ou symphonique de style et de forme libres, assez proche de la fantaisie et de l’improvisation où apparaissent généralement des thèmes et des effets empruntés aux musiques vocales nationales ou régionales » ( Marc Honegger, Dictionnaire de la Musique, Bordas 1976 vol. 2 p. 877. On retrouve ce mot, « Rhapsodie » chez Debussy dans une de ses pièces de jeunesse écrite pour piano : « Rapsodie dans le style de Liszt », puis encore dans « Rapsodie » pour clarinette et piano, de 1910.)
à Suivre [….]
Article à propos de la version de la Rhapsodie Mauresque Pour Orchestre et saxophone principal / Réduction pour saxophone et Piano Arrangement Bertrand Peigné ici

